En août dernier, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) alertait sur les risques de méningiome lié au traitement par Androcur. Ce risque qui était déjà connu, avait été confirmé par une nouvelle étude.
Après avoir apporté certaines consignes encadrant davantage la prescription de l'acétate de cyprotérone (Androcur), l'ANSM vient de décider de mieux informer les professionnels de santé et les patients sur l’Androcur et le risque de méningiome.
Formulaire d'accord de soins medecin/patient
Le 16 novembre dernier, une réunion rassemblant des représentants de patients utilisateurs de l'acétate de cyprotérone, des professionnels de santé, et des membres de l'Assurance maladie a permis de conclure aux mesures à mettre en place pour informer patients et médecins.
Un courrier devrait être envoyé à tous les patients traités ainsi qu'aux médecins qui en ont prescrit ces 24 derniers mois.
Un formulaire annuel d’accord de soins sera par ailleurs mis en place qui devra être signé par le médecin prescripteur et le patient. Il sera indispensable pour la délivrance en pharmacie de l'Androcur.
Toutes ces mesures devraient être effectives au premier semestre 2019.
L'ANSM rappelle que depuis septembre dernier, un numéro vert a été mis en place pour répondre aux interrogations des patients ou à leur entourage : le 0 805 04 01 10.
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