La nouvelle équipe du SML prend ses marques

Un projet santé pour le printemps

Publié le 16/12/2008
Article réservé aux abonnés

Le Dr Christian Jeambrun souhaite marquer de son empreinte le Syndicat des médecins libéraux (SML) dont il est devenu le président. À peine élu, il a réuni son bureau pour définir la stratégie du syndicat pour les semaines à venir. Il a ainsi mis en place quatre groupes de travail sur la permanence des soins et la démographie médicale, la régionalisation, les spécialités cliniques et les autres modes de rémunération et projets innovants (Le Quotidien du 16 décembre). « Je souhaite que nous présentions un projet de santé pour la médecine libérale avant la mi-mars », annonce le Dr Christian Jeambrun. Le chef de file du SML a reconnu avoir « un grand poids sur les épaules » en endossant la succession de Dinorino Cabrera, président fondateur du syndicat en 1981. Confronté pour l’instant à une impasse dans les négociations conventionnelles, le Dr Jeambrun continue de réclamer la conclusion d’un accord global avec l’Assurance-maladie. « Si on ne lie pas les revalorisations de la médecine générale et des spécialités cliniques aux autres sujets de discussion, le secteur optionnel et la démographie médicale, nous ne signerons pas », a-t-il assuré. Le Dr Jeambrun s’est toutefois déclaré pessimiste sur les chances de trouver un terrain d’entente sur la démographie médicale. « Nous avons été accueillis en négo avec l’idée d’une taxe pour les médecins des zones surdenses, lâche le Dr Jeambrun. Quel syndicat pourrait soutenir celà ? Sur ce sujet, nous devons continuer de travailler ». Le SML réclame une meilleure classification des zones. Il souhaite disposer de plus d’informations sur la répartition des médecins spécialistes et la mise en place de mesures incitatives à l’installation qui tiennent la route. « Si on veut un accord rapide, les propositions sont un peu justes sur la démographie », a ajouté le Dr Jeambrun qui s’interroge sur les intentions du gouvernement d’aboutir à un accord sur ce sujet alors que la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) de Roselyne Bachelot, doit être examinée par le Parlement dans les prochaines semaines.

 CH.G.

Source : Le Quotidien du Médecin: 8482