La ministre des Outre-mer Ericka Bareigts a annoncé le gel d'un plan social qui menace le CHU de la Réunion, jusqu'à la tenue d'une réunion à Paris à la mi-mars, mais le personnel, en grève depuis trois jours, a décidé de poursuivre le mouvement.
La ministre, en visite privée à la Réunion, a été sollicitée jeudi par les syndicats à l'origine du mouvement, et s'est entretenue avec eux. Les syndicats, qui organisent depuis mardi barrages filtrants, bloquants, distribution de tracts et circulation de pétitions, s'opposent à un plan social qui prévoit la suppression de 190 postes (suppression d'emploi ou non remplacement de départs en retraite).
Déficit
Les syndicalistes ont déclaré que leur mouvement de grève se poursuivait mais que toutes les autres actions prévues (distributions de tracts et signatures de pétition) étaient suspendues. Le mouvement de grève n'a pas eu d'impact sur le public de l'hôpital, la continuité des soins et d’accueil étant assurée. Les grévistes sont soutenus par plusieurs élus locaux.
Le CHU de la Réunion est confronté à un déficit de 25 millions d'euros, selon l'IGAS. Des études vont être lancées, notamment sur les surcoûts spécifiques du CHU, a dit la ministre.
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