Le Dr Baptiste Beaulieu n’est pas un inconnu des mondes médical et littéraire. Son premier ouvrage, un récit autobiographique sur la vie des urgences intitulé « Alors voilà », avait été publié en 2013 à 50 000 exemplaires et traduit en douze langues. Deux ans plus tard, le jeune généraliste de 29 ans récidive avec « Alors vous ne serez plus jamais triste »*. Comme dans le premier opus, la part autobiographique du récit s’épanouit dans les anecdotes de jeunesse, les petites aventures hospitalières vécues par le héros et narrateur. Sauf qu’ici, le journal de bord des urgences cède la place au roman d’une fin de vie, celle d’un « docteur » anonyme qui a décidé d’en finir.
On sait qu’il est chirurgien, qu’il a perdu la magie de ses mains et sa femme. Se rendant à l’hôpital, il se fait balader au sens propre et figuré par une vieille dame chauffeur de taxi et voyante, avec laquelle il passe un pacte. Attendre sept jours avant de se suicider. On retrouve dans ce drôle de « conte à rebours » l’écriture fantasque et vive de l’auteur, grand amateur du dialogue ubuesque et du comique de situation.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique