Au bout de la ligne…

Que la médecine ait la tête dans les nuages ne date pas d’hier. Dans son numéro 100, à la toute fin de 2011, notre cahier « Informatique et Web » vous emmenait déjà faire un tour dans cet univers cotonneux du « cloud médical » – pour faire chic et technique.

Depuis, dans le secteur de la santé, le « en ligne » a grandi. « Nuage », oui. « Nébuleuse », non. Les usages s’installent. Au cabinet, la « quête du zéro papier » (expression positive et polie pour désigner la « guerre à la paperasse »), les téléservices de l’assurance-maladie (avec l’hameçon du P4P), la prescription sécurisée… poussent au crime. La progression n’est pas fulgurante mais elle est indéniable. Au vu de l’offre des éditeurs de logiciels en ligne (voir, en sus de nos incontournables guides pratiques des logiciels médicaux « classiques » – pages 14 à 19 – nos tableaux spécifiques en pages 22 et 23), le décollage est sans doute imminent.

En parallèle, le grand public – vos patients, donc – force évidemment le pas dans son apprentissage du Web et son recours aux services en ligne (signe des temps, la déclaration de revenus se fait, de plus en plus, sur Internet).

Patients, médecins. Jusque-là, chacun poursuivait en parallèle son petit bonhomme de chemin mais voilà que, boostés aussi par la médecine 2.0, les deux mondes se rencontrent. Tout doucement, vos logiciels s’ouvrent à vos patients. Révolution.

Le premier croisement se fait avec la prise de rendez-vous – versant patient – et la gestion de votre agenda – versant médecin. À l’autre bout du « en ligne », il y a désormais… vos malades.