« La baisse de la protéine H2AX sous chimiothérapie apparaît comme un indicateur de l’efficacité du traitement et de la survie chez les patientes atteintes d’un cancer du sein triple négatif ». C’est par ces mots que la chercheuse Fatima Mechtra–Grigoriou et son équipe « stress et cancer »(Inserm/institut Curie) présentent la découverte d’un marqueur de sensibilité à la chimiothérapie de ce type de tumeur du sein.
Il n’existe à ce jour aucune thérapie ciblée pour combattre les cancers du sein dit « triples négatifs » (TN) qui se caractérisent par l’absence de récepteurs hormonaux ou de surexpression du récepteur HER2.
Ces cancers ont tendance à former des métastases à distance alors que ceux de type HER2 vont plutôt disséminer dans les ganglions. Le seul traitement des ces lésions une fois que la dissémination s’est opérée est la chimiothérapie.
Or, les femmes atteintes de ce cancer TN, ne répondent pas toutes de la même façon à la thérapie médicamenteuse et à terme, plus de la moitié vont développer des résistances. D’où l’importance de la découverte de l'équipe de l'Inserm qui permet de prévoir l'eficacité des traitements chez la patiente".
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