Le Dr François Delahaye (Lyon) a expliqué qu’il restait difficile d’arbitrer entre la survie et la qualité de vie en terme d’objectif thérapeutique. La Support Study sur 1404 patients a montré que deux tiers des malades jugeaient leur qualité de vie insatisfaisante. Plus de 50 % préféraient une diminution des douleurs et de l’inconfort à une augmentation de la durée de vie. Mais, la question n’est pas si tranchée. « Plus ils sont symptomatiques plus ils sont prêts à échanger du temps contre la qualité de vie » note le cardiologue. « On ne peut pas prédire ce que souhaite un patient et il reste très difficile de poser la question de savoir s’il souhaite être réanimé en cas d’arrêt cardiaque » a commenté le Dr Delahaye. Il a précisé que consulter la famille en amont sur ces choix délicats était une bonne option.
Survie ou qualité de vie
Un choix cornélien
Publié le 01/02/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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