Dans moins d’un mois, s’ouvrira le 16e congrès médecine générale France (CMGF). Du 23 au 25 mars, généralistes, enseignants et internes sont attendus au Palais des congrès de Paris pour un voyage dans l’univers de la médecine générale.
Au programme de ces trois jours déclinés autour du thème de l’espace et des constellations, plus de 70 plénières et sessions du collège, 160 communications orales et posters, mais aussi près d’une vingtaine d'ateliers gestes techniques, etc.
« Des problématiques biomédicales aux problématiques organisationnelles, syndicales, professionnelles…, on va retrouver tout ce qui préoccupe le monde de la médecine générale », promet le Pr Paul Frappé,président du Collège de la médecine générale.
Organisation des soins et santé planétaire à l’honneur
Santé de la femme et de l'enfant, obésité, prévention, etc., cette édition 2023 sera l’occasion de revenir sur plusieurs sujets classiques mais « qui font partie du quotidien du médecin généraliste », souligne le Dr Cyril Bègue, tout nouveau président du comité scientifique du CMGF.
Actualité oblige, à côté de ces thèmes récurrents, le congrès fera aussi la part belle cette année à l’organisation des soins « avec de nombreuses choses sur les CPTS, les assistants médicaux, etc. », énumère Cyril Bègue. Parmi les thématiques émergentes, la santé planétaire sera également à l’honneur dès la plénière d’ouverture.
De nouveaux formats
Au-delà du fond, l’heure est aussi à la diversité sur la forme avec l’apparition de formats comme la session « controverses » programmée le samedi matin. L’idée : exposer sur un sujet donné « deux avis bien tranchés, qui s'opposeront avant d’entamer un débat avec la salle », détaille Cyril Bègue. Planifiée le dernier jour « pour donner envie de rester », cette session abordera tour à tour le sujet des violences médicales autour de la question : « sommes-nous tous violents ? » et le rôle du médecin vis-à-vis de la problématique des retraites autour de la question « l'âge de départ à la retraite est-il un problème médical ? ».
À noter également une session « 3 minutes chrono ». Basé sur le principe de « ma thèse en 180 secondes », ce format « offre la possibilité de présenter un travail de recherche sur une durée très courte suivi d’une discussion avec la salle ».
Porter un autre regard sur ses pratiques
Pour son premier congrès à la tête du comité scientifique, le Dr Cyril Bègue a aussi souhaité poursuivre et accentuer l’ouverture du CMGF vers les sciences humaines et sociales. Avec notamment deux sessions dédiées au cours desquelles « des chercheurs en sciences humaines et sociales viendront donner un nouvel éclairage sur nos pratiques ».
De l’exercice coordonné en Suisse à la pratique de l’euthanasie en Belgique en passant par le vécu du Covid-19 au Maghreb, plusieurs sessions francophones permettront aussi de porter un autre regard sur la médecine générale.
Autant de sujets et de points de vue variés pour « un congrès très riche qui veut susciter le débat, susciter les discussions et amener matière à réflexion », souligne Paul Frappé.
Quel que soit son exercice, « tout médecin généraliste devrait donc y trouver son compte », conclut Cyril Bègue.
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