Peter, dans sa « Clinique médicale », a une opinion bien tranchée sur les « embrasés » :
« Une dame de province, mariée à un phtisique très salace, atteint de tuberculisation à marche fébrile continue, qui dura plus de six longs mois, avec expectoration et sueurs , le soigna jour et nuit avec le plus grand dévouement, et reçut de lui, chaque jour, des caresses que, moribond, la veille même de sa fin, il prodiguait encore, au milieu de l’exacerbation fébrile et surexcité par celle-ci.
Dans cette question de la salacité des phtisiques que quelques auteurs ont résolue par la négative, il est bon de soigneusement distinguer. Il y a les tuberculeux amoureux et ceux qui ne le sont pas : les premiers restent tels jusqu’à leur mort et sont même, comme le malade dont je viens de parler, rendus plus salaces par la fièvre. C’est de ceux-là que parle la tradition mondaine dont le tort a été de généraliser. Ils forment une catégorie à part, peu nombreuse, exceptionnelle, mais très réelle néanmoins, perdue en quelque sorte dans la grande masse des phtisiques sans désirs vénériens ou dont les désirs primitivement peu intenses sont éteints par la maladie. La statistique a donc eu le tort inverse à celui des gens du monde, celui de généraliser à rebours et de nier la persistance, parfois même l’exaltation des facultés génésiques chez un certain nombre de tuberculeux, parce qu’ils sont, en réalité, peu nombreux. Cependant ceux-là comptent et prouvent par eux-mêmes. »
(Dr Henri Grosrichard, Dôle, dans La Chronique médicale, mars 1902)
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation