Des chercheurs ont identifié deux gènes dont les altérations peuvent accroître ou réduire les risques cardiovasculaires, selon une étude menée à partir de données génétiques provenant de plus de 190.000 personnes, publiée mercredi dans la revue américaine New England Journal of Medicine.
Les chercheurs de deux équipes ont scruté 220.000 variantes génétiques qui altèrent des protéines pour déterminer celles qui agissent sur le risque cardiovasculaire.
L'équipe dirigée par le Pr Stiziel (Washington) a mis en évidence l'association entre coronaropathie et plusieurs variants peu fréquents , les gènes LPA et PCKS9, déjà connus, mais aussi ANGPTL4 et SVEP1.
L'autre étude coordonnée par le Dr Frederick Dewey (Regeneron pharmaceuticals) a identifié une dizaine de mutations inactivant ANGPTL4 associé à un taux plus faible de triglycérides et un anticorps monoclonal ciblant ANGPTL4.
Le Pr Stiziel a retrouvé que l'inactivation d'ANGPTL4 diminue de 35% le taux de triglycérides avec un risque coronarien abaissé de 53%. A l'inverse, les variants de SVEP1, augmentent le risque coronarien de 14%.
Ces découvertes ouvrent la voie à de nouvelles pesrspectives thérapeutiques. Des inhibiteurs d'ANGPTL4 sont d'ores et déjà développés en développement pour la prévention cardio-vasculaire.
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