Cela pourrait constituer une réelle avancée dans la lutte contre Ebola : selon une étude du Lancet, l’utilisation de tests de diagnostic rapide (TDR) pourrait être envisageable pour identifier rapidement et «au lit du malade» les patients infectés par le virus Ebola, avec une sensibilité équivalente à la technique de PCR actuellement utilisée (RT-PCR altona standard).
L’étude du Lancet a été menée avec le test rapide « ReEBOV », produit par la société américaine Corgenix. Ce TDR a été expérimenté en Sierra Leone en février 2015 sur 106 patients suspectés d'avoir été infectés par le virus de deux centres médicaux ainsi que sur 284 échantillons sanguins récupérés en laboratoire. Les résultats ont été comparés à ceux obtenus par PCR. Par rapport à cette dernière, le test américain a permis d’identifier la totalité des 28 patients et des 45 échantillons de laboratoires infectés. En revanche, seulement 71 des 77 patients et 214 des 232 échantillons non infectés ont été repérés. D’où une sensibilité établie à 100% et une spécificité de 92%.
Pour le Lancet, « Le nouveau test de diagnostic rapide « ReEBOV », pourrait donc réduire le long processus habituellement nécessaire pour confirmer si un patient est infecté, aider à identifier les cas contacts et finalement freiner la propagation du virus Ebola ». Ce test est le premier test rapide à avoir bénéficié d'une autorisation d'utilisation d'urgence de la part de l'OMS et de l'agence américaine chargée des médicaments (FDA). Mais plusieurs autres tests rapides sont actuellement en cours de développement ou d'expérimentation. Une bonne nouvelle alors que le virus fait de nouveau parler de lui en Sierra Leone.
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