Des maisons de retraite bientôt visitées et contrôlées comme des prisons ? L’idée volontiers provocatrice vient du contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue. Dans son rapport annuel, il demande l’extension de ses compétences aux établissements pour personnes âgées. Effet de bombe garantie dans le secteur des EHPAD, habituellement moins agité. « Les maisons de retraite sont des lieux de vie très ouverts », a réagi Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa, premier syndicat des maisons de retraite privées.
L'AD-PA, association représentant les directeurs de services à domicile et d'établissements pour personnes âgées, s’est dite, de son côté, ouverte à une réflexion sur le sujet, mais opposée « à la mise en place de contrôles ». Face à ce début de polémique, la ministre aux personnes âgées, Michèle Delaunay a vite éteint le feu. Si elle relève que ces visites pourraient éviter « des comportements non adaptés », elle estime aussi que la suggestion soulève des « questions déontologiques ». Très sensible à la question de la maltraitance, la ministre compte plutôt sur le Comité national pour la bientraitance et les droits qu’elle vient de mettre en place pour faire progresser le dossier.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation