La Polynésie est toujours aux prises avec une épidémie éclair de Chikungunya, qui a fait son apparition en Polynésie début octobre, avec un nombre de cas qui a doublé ces 15 derniers jours. L'épidémie a touché plus de 11 000 personnes, et a entraîné quatre décès, a indiqué mercredi le bureau de veille sanitaire de la Polynésie française. Trois des patients décédés sont des personnes âgées, qui souffraient déjà d'autres pathologies. Le quatrième est un nourrisson de huit jours : le chikungunya lui avait été transmis par sa mère, à la naissance. "On n'est pas encore au pic de l'épidémie, ça continue à augmenter", estime Priscillia Bompard, épidémiologiste au bureau de veille sanitaire.
Quatre-vingt-quinze pour cent des cas sont recensés à Tahiti et Moorea, les îles qui concentrent la majorité de la population, mais tous les archipels sont touchés. La fréquentation a doublé aux urgences de l'hôpital du Taaone, qui a demandé le renfort d'autres médecins, d'autant plus que les personnels de santé sont aussi touchés.
La Nouvelle-Calédonie craint toujours une propagation de l'épidémie depuis la Polynésie. Les passagers du vol hebdomadaire en provenance de Papeete doivent passer devant une caméra thermique pour détecter une éventuelle fièvre, et des répulsifs leur sont distribués à leur arrivée.
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