Les frites pourraient être doublement négatives sur le tissu adipeux. Pour leur score calorique d’une part. Mais aussi pour leur effet aggravant sur le stock adipeux d’individus génétiquement prédisposés. C’est ce que suggère une étude prospective de cohorte publiée dans la dernière édition du BMJ.
Pour leur démonstration, les chercheurs en Santé Publique d’Harvard (Boston) ont examiné 3 cohortes américaines d’individus. 9623 femmes de la Nurse’s Heealth Study et 6379 hommes de la Health Professionnals Follow-up Study. Et les résultats ont été comparés à une autre énorme cohorte de 21421 femmes de la Women’s Genome Health Study.
Ainsi, l’IMC des individus a été mesuré régulièrement. 32 variants génétiques déterminant l’IMC ont été recherchés et identifiés. Et ces données ont été mises en lien avec la fréquence de consommation de fritures.
Au terme d’un suivi complexe, pour la première fois au monde, ces chercheurs ont démontré que les individus qui ont une prédisposition génétique particulière à l’obésité pourraient subir l’influence de la consommation d’aliments frits bien au delà de leur simple valeur calorique. Cette alimentation délétère pourrait catalyser les effets négatifs d’une mauvaise combinaison génétique sur le tissu adipeux.
Puberté, croissance, fertilité : retour sur le congrès d’endocrinologie de l’ESE et l’Espe
Tensions d’approvisionnement : l’ANSM autorise temporairement les préparations magistrales de sertraline
Un antivenin à large spectre développé grâce à un homme mordu par 200 serpents
Les statines semblent améliorer la survie dans deux cancers du sang