« Suite au premier confinement de 2020 instauré dans le cadre de la pandémie de Covid-19, de très faibles niveaux d’activité pour gastro-entérites aiguës (GEA) ont été enregistrés à partir des mois de mars et d’avril 2020 au sein des urgences hospitalières et en médecine générale (Réseau Sentinelles et SOS Médecins) », indique Santé publique France qui vient de publier un bilan de surveillance des GEA pour la saison 2019-2020. À partir d’avril, suite à l’instauration du confinement, la proportion de passages aux Urgences pour gastro-entérite ne représentait en effet que 0,5 % de l’activité totale aux Urgences.
D’après le réseau de surveillance Sentinelles, le faible taux d’incidence cumulé des cas de diarrhées aiguës vus en consultation de médecine générale est le plus faible sur les 10 dernières saisons. Santé publique France l'explique par la mise en place en mars 2020 du confinement et des mesures barrière, en particulier du renforcement de l’hygiène des mains.
Forte augmentation de l'incidence fin 2019
A contrario, l’agence sanitaire a noté quelques mois auparavant, une forte augmentation des cas de GEA en début de saison hivernale, avec « une forte progression des passages aux urgences hospitalières et en médecine générale fin décembre 2019 - début janvier 2020, supérieure aux pics des 7 saisons précédentes en semaine 01-2020 ». Cela est lié à la survenue inhabituelle de toxi-infections alimentaires collectives en lien avec la consommation d’huîtres contaminées surtout lors des fêtes de fin d’année 2019.
Dès l’avant-dernière semaine de l’année 2019, le nombre de passages aux urgences hospitalières a fortement augmenté, d’après le réseau de surveillance Oscour® pour atteindre un pic important atteignant la première semaine de janvier 2020 : 3,1% de l’activité totale aux urgences hospitalières.
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