17 % des nouveaux diagnostics du VIH ont lieu à Paris, une proportion 8 fois plus élevée que dans le reste du pays hors Ile-de-France. Pour répondre à l’objectif annoncé par l’ONUSIDA à l’horizon 2 020 du 90/90/90 (90 % des séropositifs connaissent leur statut, reçoivent un traitement anti rétroviral, et ont une charge virale durablement supprimée), l’association Vers Paris Sans Sida avec la CPAM 75 mise sur un renforcement de l’offre de dépistage avec l’implication des généralistes notamment.
Un des programmes expérimentaux prévoit ainsi de mettre à disposition des omnipraticiens qui le veulent des autotests VIH pour leurs patients. Méryl Nguyen Van Tihn, interne de médecine générale en dernière année à Paris 6 (La Sorbonne) a précisément choisi ce sujet pour sa thèse de fin d’études. La future médecin cherche à recueillir l’opinion des généralistes franciliens sur l’intérêt de disposer d’autotests VIH au cabinet. « Je suis vraiment très intéressée par ces sujets, et après un stage en maladie infectieuse et tropicale, j’étais sûre de vouloir faire ma thèse sur le sujet du dépistage du VIH », explique-t-elle.
Dans le cours questionnaire en ligne, les médecins de famille de la capitale sont donc interrogés pour savoir : si ces autotests peuvent convenir à certains de leurs patients, s’ils sont susceptibles de les utiliser, comment, les freins à la délivrance etc. « Il est intéressant de savoir si c’est un outil qui serait susceptible de les aider dans leur quotidien de généraliste ou non », souligne Méryl Nguyen Van Tihn. Mis en ligne récemment, les généralistes franciliens sont donc invités à donner leur avis sur cette enquête dont les résultats feront l’objet d’une thèse soutenue à la fin de l’année.
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