En France, le pronostic obstétrical des grossesses de femmes ayant un diabète préexistant ou gestationnel laisse encore à désirer. Au vu des données PMSI et SNIIRAM de 2011, des progrès restent à faire pour suivre ces femmes et limiter les complications, à la fois en cas de diabète gestationnel (DG) mais aussi pré-gestationnel. La prévalence du DG est de 6,4 %.
En cas de diabète gestationnel le sur-risque de prématurité est considérablement augmenté (+20 %) ainsi que celui de césarienne, d’éclampsie ou de pré-éclampsie, de décès périnatal et de macrosomie fœtale (+70 %). Ces risques sont toujours plus importants en cas de diabète de type 1 qu’en cas de type 2, sauf pour l’incidence des décès périnataux (14/1 000 dans le DT1 vs 31/1 000 dans le DT2).
Chikungunya : l’épidémie en baisse à La Réunion, nouvelle phase du plan Orsec à Mayotte
[VIDEO] Simulateur d’IRM, de la clinique à la recherche
Une santé mondiale sans la première puissance est-elle possible ?
Maladies infectieuses : les décisions mortifères des États-Unis