L’Académie de pharmacie s’est prononcée, lundi, contre l’ouverture de « salles de consommation contrôlées de drogues », plus communément appelées salles de shoot. L’institution a en effet émis « un avis défavorable » à l’expérimentation de ces salles. Ses membres l’expliquent par le fait qu’il n’est pas possible de garantir la qualité, l’identité et la non contamination des produits injectés et que l’objectif est de « venir en aide à ces patients et non entretenir leurs addictions ». Ils demandent en outre un « renforcement des moyens alloués aux centres des soins pour toxicomanes et aux unités d’addictologie » et soulignent au passage les « rares études plutôt favorables à ce genre d’expérimentation concernent l’héroïne médicinale » et que certains pays comme la Suède ont supprimé leurs salles d’injection après des résultats « peu convaincants ».
Rappelons que le projet d’ouverture de premières salles expérimentales, comme celui à côté de la gare du Nord à Paris, avait reçu un coup d’arrêt temporaire à l’automne 2013 par le Conseil d’État. La prise de position de l’Académie de pharmacie intervient après les réserves de l’Académie de médecine et de l’Ordre des médecins.
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