L'ANSM déclare les patchs de nicotine non substituables

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Publié le 29/01/2018
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Crédit photo : GARO/PHANIE

Suite à un signalement de pharmacovigilance, l’ANSM attire l’attention des professionnels de santé sur le fait que les dispositifs transdermiques – patchs - de nicotine ne peuvent se substituer les uns aux autres. 

La biodisponibilité de ces patchs, c’est-à-dire la vitesse et la fraction absorbée du principe actif pour produire son action thérapeutique, n’a pas été comparée entre les différentes spécialités. Y compris pour le même dosage, deux patchs  de marque différente peuvent libérer la nicotine plus ou moins rapidement au cours de la période indiquée ; la bioéquivalence entre les patchs ne peut donc être garantie. Exception faite de Nicotinell et son générique, Nicopatch.

La substitution peut ainsi être responsable de symptômes de manque (ou de sevrage) telles qu’une irritabilité, de l’anxiété, des perturbations du sommeil. Ou de surdosage, comme des nausées, maux de tête ou palpitations.

Quatre spécialités de patchs de nicotine sont commercialisées en France dans l’aide à l’arrêt du tabac. Selon la spécialité utilisée, ces patchs délivrent une quantité de nicotine de :

- 7 mg, 14 mg ou 21 mg, sur une durée de 24 heures (Niquitin, Nicotinell, Nicopatch),

- 10 mg, 15 mg ou 25 mg, sur une durée de 16 heures (Nicoretteskin).

 


Source : lequotidiendumedecin.fr