Un de nos grands confrères quotidiens, au sujet de la transmission des maladies contagieuses par la mouche domestique, trouve le moyen suivant, fort ingénieux, de se débarrasser de cet encombrant voisin.
Tandis qu'on interdira, dit-il, l'accès des latrines humaines, il serait important de mettre le fumier de cheval à l'abri de leurs incursions, car elles s'y reproduisent de préférence ; et, dès lors, par un de ces enchantements dont Candide s'émerveillait fort, l'automobilisme, pourvoyeur du chirurgien, devient au contraire coadjuteur du médecin.
Rien n'est plus simple ; l'automobilisme entraîne la disparition du cheval : or, plus de cheval, plus de crottin, et, plus de crottin, plus de berceau pour les petites mouches. Comme, en même temps, l'automobilisme favorise la disparition du tétanos (le bacille tétanique est abondant dans le fumier de cheval et dans les écuries), il faut conclure que ce sport, qui n'en est pas un d'ailleurs, offre des avantages pour la santé : pour la santé de ceux qui ne le pratiquent point, tout au moins, et qui ont beaucoup d'agilité, par surcroît.
(« La Médecine internationale illustrée », 1901)
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