Le docteur Kariger, chef du service de soins palliatifs à Reims de l’hôpital Sébastopol (photo) où est hospitalisé Vincent Lambert, a annoncé son départ du CHU. "J'ai fait valoir mon droit à disponibilité pour des raisons professionnelles et personnelles au mois de mai dernier et je quitterai mon service le 1er septembre", a expliqué Eric Kariger, confirmant une information du journal L'Union-L'Ardennais. "J'avais calqué ce projet de départ sur le calendrier du Conseil d'Etat sans imaginer qu'un recours était possible auprès de la cour européenne, mais ce n'est ni une fuite ni une démission, même si les derniers mois ont été très durs", a-t-il souligné à l'Agence France Presse, en tenant à démentir certaines interprétations dans la presse nationale.
"J'étais arrivé à mes limites après tous les coups encaissés depuis un an, jusqu'à recevoir récemment des menaces de mort", a ajouté le médecin qui a exprimé également "le sentiment de ne pas avoir été tellement soutenu par la hiérarchie". Selon lui, son départ ne remet pas en cause les procédures collégiales qui l'avaient conduit avec son équipe à suspendre par deux fois la nutrition et l'hydratation artificielles de Vincent Lambert : "J'ai évidemment le regret de ne pas pouvoir accompagner Vincent jusqu'au bout en respectant ses volontés de pas subir une obstination déraisonnable, mais je sais que mon équipe va continuer d'accomplir notre devoir envers lui", a-t-il affirmé.
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