Il y a quelque mois, l’un de nous, appelé chez un propriétaire des Basses-Pyrénées, s’arrêta plein d’étonnement en face d’un spéculum n° 0 en étain, admirablement astiqué, mais accroché entre deux superbes casseroles au râtelier d’une cuisine.
Se doutant que ce riche Basque ne savait pas la destination première de cet instrument, notre confrère lui demanda l’usage que sa cuisinière en faisait.
« C’est un entonnoir à saucisses, répondit-il ; je l’ai trouvé dans une villa de Pau, dont j’ai acheté tout le mobilier. C’est le modèle que les gens du Nord emploient, paraît-il, pour faire leurs saucisses. Du reste, grâce à cette queue, il est d’un maniement plus commode que l’entonnoir du Midi. Ce qui lui assure une supériorité complète, c’est le mandrin de buis. »
Et, ce disant, il montrait l’embout de Melier.
(Bulletin d’oculistique, repris dans la Chronique médicale, 1900)
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