N’existe-t-il pas, dans les faubourgs de Londres, une locution triviale « the flow of menses » ou « flowers menses », de même que nous disons fleurs blanches. L’étymologie « mois » est évidente dans toutes les langues. Les Allemands disent « Monatliche » ou « Regel », comme nous disons avoir ses mois, ses règles. Mais il serait curieux de savoir si les Anglais ne font pas allusion de leur côté aux pantalons garance de nos petits pioupious comme nous à la tunique de leurs troupes d’infanterie.
Ne voyons-nous pas les Allemands dire « Franck cigaretten », comme nous « capotes anglaises » et les Anglais « French letters ». L’épithète change de nationalité selon qu’on passe la Manche ou le Rhin. C’est ce qui se constate également pour la syphilis que les Italiens ont nommée « mal français ». Les Chinois ont cent plaisanteries populaires relatives au soleil rouge du drapeau japonais. Ce sont là jeux de langues populaires.
Marot dit :
Et aujourd’huy si faictz soliciter
Tous mes Angloys pour restes parfaire
Et le payement entier satisfaire
Angloys étant synonyme de créancier.
Dans une bouche féminine, ces mots : « Les Anglais sont débarqués » sont un équivalent de : « J’ai mes affaires ». Allusion sanglante pour ceux qui connaissent la couleur favorite des uniformes anglais (Lorédan Larchey, « Les excentricités du langage »).
Il est évident qu’en remontant dans l’histoire des expressions populaires on trouverait une autre façon de s’exprimer car nos voisins n’ont pas toujours eu un uniforme écarlate.
(Dr Mathot, « La Chronique médicale », 1902)
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