Être cynique et agressif pourrait augmenter le risque d’AVC. Du moins selon une étude américaine, publiée dans le journal "Stroke" de l'American Heart Association, étude qui a été réalisée auprès de 6 700 patients adultes âgés de 45 à 84 ans. Ces personnes, qui n'étaient pas cardiaques au début de la recherche, ont été suivies pendant huit à onze ans, périodes pendant lesquelles 147 ont eu des AVC et 48 un AIT.
Or, selon les auteurs de l'étude, les personnes avec les résultats les plus élevés en matière d'agressivité, déterminés sur la base de questionnaires, étaient deux fois plus susceptibles d'avoir un AVC ou un AIT, par comparaison aux personnes ayant les résultats les moins élevés. De même, des résultats élevés en matière de symptômes dépressifs augmentent de 86 % le risque d'avoir un AVC ou un AIT, et ceux qui sont chroniquement stressés ont un risque 59 % plus élevé d'avoir ce type d'attaques.
Des liens qui demeurent même si l'on tient compte des autres risques pour la santé, ainsi que des différences d'âge, d'origine ethnique, ou de sexe. « On se concentre tellement sur les facteurs traditionnels de risque - le niveau de cholestérol, la pression sanguine, la cigarette etc. -, et ils sont tous très importants, mais une étude comme celle-là montre que les facteurs psychologiques sont également importants », explique l'une des auteurs de l'étude, Susan Everson-Rose, professeur de médecine associée à l'Université du Minnesota.
Les gens agressifs plus à risque d’AVC
Publié le 12/07/2014
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail

- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation