C’est M. Leroy qui nous l’apprend, par une déclaration faite à la Société clinique de médecine mentale. Dans les formes classiques d’hallucinations lilliputiennes, dit M. Leroy, ce sont des personnages minuscules, de petits animaux, des poupées, des bonshommes généralement habillés de coloration vive, qui défilent, jouent, courent sous les yeux du sujet amusé avec une intense sensation de mouvement et de vie. Un de nos confrères anglais, Marion Alexander, de l’asile de Morningside, à Édimbourg, en a publié l’année dernière un exemple curieux. Une démente croyait voir autour d’elle un grand nombre d’enfants si petits qu’elle pouvait les tenir dans ses mains. Elle leur avait donné des noms, leur parlait d’une voix caressante, s’intéressant à leurs ébats, les suivant des yeux sur son lit et sur ses genoux, les admonestant s’ils s’éloignaient, tremblant de frayeur qu’ils ne fussent écrasés si on ouvrait la porte de sa chambre,
Puisque nous parlons aujourd’hui de ces visions particulières, je rappellerai, en passant, ajoute M. Leroy, combien l’œuvre d’Anatole France est remplie de ces personnages lilliputiens : « Le Crime de Sylvestre Bonnard », « Thaïs », etc. La chose s’explique d’autant mieux que le maître a présenté, lui aussi, des hallucinations lilliputiennes ainsi qu’il me l’a fait savoir dans une lettre personnelle.
(« L’Informateur médical, » janvier 1928)
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