Rien à signaler ! Alors que mi-juin, l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT), a diffusé des résultats mettant en cause la composition de la nouvelle formule de Lévothyrox, l’ANSM publie aujourd’hui une contre-expertise qui « confirme [sa] bonne qualité ».
Les analyses chromatographiques menées par l’agence ont porté sur des comprimés de 50, 100 et 150 µg de Lévothyrox nouvelle formule et de 50, 100 et 150 µg de Lévothyrox ancienne formule (Euthyrox) achetés dans une pharmacie de ville.
« Elles démontrent la présence de quantités de lévothyroxine comparables entre l’ancienne et la nouvelle formule, qui n’est donc pas sous-dosée » résume l’ANSM. La présence de dextrothyroxine à l’état de traces (environ 0,1 %) a aussi été retrouvée dans la nouvelle comme dans l’ancienne formule, « ce qui est tout à fait conforme aux spécifications attendues et ne représente pas en soi un défaut qualité ni un risque pour la santé ».
Accusations infondées
Pour l’ANSM, ces analyses, comme celles réalisées précédemment dans ses laboratoires confirment la conformité du Lévothyrox nouvelle formule. « Les informations répétées mettant en cause [sa] qualité sont donc infondées ».
Les analyses promues par l’AFMT avaient pourtant retrouvé un sous-dosage en lévothyroxine et la présence de dextrothyroxine qui, pour l'association de patient, expliqueraient les effets indésirables graves rapportés avec la nouvelle formule du Lévothyrox. Mais pour l'ANSM « l’absence d’échantillons de référence, de mention du laboratoire responsable, ainsi que l’utilisation d’une méthodologie manifestement inappropriée à l’analyse d’un produit fini, rend l’exploitation [des données fournies par l’AFMT] impossible ».
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