Avec une survie nette à 5 ans inférieure à 10 %, le cancer du pancréas fait clairement partie des cancers de très mauvais pronostic. 4,6-7,2 % des cancers du pancréas sont dépendants de la mutation des gènes BRCA 1 / 2. Une étude de phase III appelée POLO III, randomisée, olaparib versus placebo montre que l’olaparib, inhibiteur de PARP déjà utilisé dans les cancers de l’ovaire et du sein présentant ces mutations germinales de BRCA, en traitement de maintenance dans cet essai, augmente la survie sans progression de façon significative chez les patients présentant un cancer du pancréas métastatique porteur de la mutation germinale de BRCA (7,4 mois versus 3,8 mois, respectivement) ; l’olaparib réduit le risque de progression de la maladie de 47 % (Hazard ratio = 0,53). L’olaparib a été administré chez les patients présentant des tumeurs ayant répondu à la chimiothérapie à base de platine c’est-à-dire chimiothérapie qui a stabilisé la maladie. Après 2 ans, 22,1 % des patients avec olaparib étaient toujours en vie versus 9,6 % avec le placebo. Les données de survie globale ne sont pas encore matures. C’est une avancée significative soulignée par les experts car généralement la survie des patients avec cancer du pancréas métastatique est inférieure à 1 an. Le driver oncogénique BRCA ouvre une nouvelle réflexion sur les tests oncogénétiques et en particulier le test BRCA à élargir à tous les cancers du pancréas en dehors d’un contexte héréditaire familial.
Brève
Cancer du pancréas métastatique BRCA, l'olaparib améliore la survie
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Publié le 06/06/2019
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Crédit photo : SPL/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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