Parmi les alternatives aux thérapies ciblées classiques, l’immunothérapie a de plus en plus le vent en poupe. Le principe consiste à lutter contre les cellules tumorales via le système immunitaire. Plusieurs approches ont été développées (vaccins thérapeutiques, interféron, interleukines, etc.) mais l’immunomodulation anti-tumorale est la stratégie qui semble aujourd’hui la plus prometteuse. L’idée : lutter contre les mécanismes immunosuppresseurs de la réponse antitumorale propre au cancer en agissant directement au niveau des lymphocytes.
Aujourd’hui, deux catégories de médicaments ont été principalement étudiées dans cette optique : les anti-CTLA-4 et les anti-PD-1/anti-PD-L1.
Les résultats les plus emblématiques ont été obtenus avec l’ipilimumab (un anti-CTLA-4 ) dans le mélanome, avec des rémissions prolongées obtenues chez des patients au stade métastatique au prix toutefois d’une toxicité non négligeable (rash, hépatites, etc.). D’autres tumeurs comme les carcinomes rénaux ou les cancers pulmonaires non à petites cellules, etc., pourraient aussi en bénéficier.
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1