Les faits parleraient d’eux mêmes, selon les deux médecins suisses, le Pr Pascal Sapino, cancérologue et le Dr Stefano Mandrota, biologiste. Notamment le fait que beaucoup de tumeurs apparaissent dans les quadrants supéro-externes et inféro-externes du sein. La partie glandulaire externe étant, selon les spécialistes, particulièrement abondante, car c’est dans ces zones de la glande mammaire que le drainage lymphatique est important. Les médecins font remarquer également que l’épiderme axillaire est particulièrement perméable et l’on sait que les sels d’aluminium passent au travers des téguments. Les tests ont eu lieu chez la souris mais, effectivement, il est difficile de les organiser en nombre chez les humains pour prouver l’effet mutagène des selles d’aluminium. Les médecins suisses demandent de fait qu’il y ait un déclenchement d’études cliniques de corrélation afin de prouver l’interaction entre le cancer et les déodorants. Cette démonstration, si elle était faite, montrerait l’importance de l’environnement sur le développement de cancers. Connaîtra-t-on, avec les déodorants, ce que l’on a vu avec l’amiante ? La question mérite d’être posée par les chercheurs et les médecins.
Brève
Déodorants : vers un scandale sanitaire ?
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Publié le 27/10/2016
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Dans un scepticisme général, des médecins alertent la communauté médicale sur les risques que pourraient faire peser les déodorants aux femmes, mais aussi aux hommes, en matière de cancer.

visuel déodorant
Crédit photo : BURGER/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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