Des cas de méningiomes associés à l'utilisation de Lutéran (acétate de chlormadinone), de Lutényl (acétate de nomégestrol) ou de leurs génériques à des doses thérapeutiques ont été mis en évidence. Ces dérivés de la progestérone sont indiqués notamment dans la prise en charge de la ménopause et de l’endométriose.
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) incite donc les professionnels de santé à informer les patientes du risque de méningiome lors de la prescription de ces médicaments et à les prescrire aux doses les plus faibles possible. Elle rappelle qu'il est contre-indiqué d'utiliser ces progestatifs en cas de méningiome ou d'antécédent de cette tumeur « le plus souvent bénigne, qui se développe à partir des membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière (les méninges) ». L'Agence recommande l'arrêt du traitement en cas de diagnostic posé chez des patientes sous traitement.
Elle a annoncé qu'une étude épidémiologique sera réalisée afin d'évaluer si les femmes prenant ces médicaments présentent ou non un surrisque par rapport à la population générale. Elle sera menée par les épidémiologistes experts du Groupement d'intérêt scientifique Epi-Phare.
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