Un avis qui vient d'être rendu le 23 septembre par la HAS fait polémique chez France Assos Santé, l’Union d’associations d’usagers pour laquelle cet avis laisse la porte ouverte pour l'autoreprésentation des usagers sans passer par une association agrée par le ministère de la Santé. Si l’union se félicite du rôle croissant de patients auprès de professionnels en formation et de leurs pairs, elle craint que d'autres intérêts que ceux des usagers s'invitent dans les instances de santé et différentes commissions : « La HAS promeut dans sa recommandation “l’engagement des personnes concernées, y compris quand elles se désignent autoreprésentantes”. N’est-ce pas là une porte ouverte à de possibles instrumentalisations par tous les lobbies qui avancent souvent masqués ? ».
Et de rappeler que « la HAS ne saurait entretenir la confusion en prenant le risque d’affaiblir dans ses fondements mêmes, la démocratie en santé, alors même que la loi est limpide : “seules les associations agréées représentent les usagers du système de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique » (L 1114-1 du code de la santé publique).” »
Cancer colorectal chez les plus de 70 ans : quels bénéfices à une prise en charge gériatrique en périopératoire ?
Un traitement court de 6 ou 9 mois efficace contre la tuberculose multirésistante
Regret post-vasectomie : la vasovasostomie, une alternative à l’AMP
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce