L’innovation dans le champ de la radiologie ne se résume pas aux seuls appareils d’imagerie. La dernière édition du congrès de la Société française de radiologie confirme cette tendance. L’essor de la radiologie interventionnelle repose entre autres sur la mise au point de nouveaux dispositifs médicaux. La reconnaissance par la Cnedimts (Haute Autorité de santé) de la thrombectomie cérébrale dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux témoigne du dynamisme de la radiologie. Cette nouvelle technique repose sur la libération du thrombus au sein d’un vaisseau. La reconnaissance de la procédure a permis à deux industriels de déposer un dossier. Le long processus de validation de l’innovation en France n’est pour autant pas achevé. Reste à fixer le niveau de remboursement du dispositif. La question du coût constitue bien le frein le plus important à la mise en place de l’innovation. De nouveaux produits de contraste sont de plus en plus performants pour distinguer par exemple une cellule du foie normale d’une autre engagée par exemple dans un processus de cancérisation. Un de ces produits est recommandé en Asie pour le suivi des patients avec cirrhose. Il n’est toujours pas autorisé en France, faute d’un accord sur le prix. Des recommandations européennes sont attendues en 2017. Que se produira-t-il si elles incluent ce nouveau type de produit qui ne serait pas disponible en France ?
Radiotraceurs
Cette même situation s’observe avec les radiotraceurs. Dans la maladie d’Alzheimer, le TEP-amyloïde permet d’éliminer définitivement la maladie d’Alzheimer. Or, les spécialistes n’ont pas la possibilité d’y recourir en routine, alors qu’il bénéficie d’une AMM européenne. Il peut seulement être utilisé dans le cadre de la recherche. Difficile de mobiliser l’opinion sur produit de contraste ou un radiotraceur…
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