Satisfecit du Leem envers le quinquennat qui s'achève : « Avec le tryptique liste en sus + accès précoce + accès direct, c'est l'ensemble du paysage de l'accès à l'innovation qui se trouvera transformé en France, au bénéfice des patients », a avancé Frédéric Collet, le président du Leem lors de ses vœux à la presse et aux acteurs de santé le 13 janvier dernier. La signature de l'accord-cadre 2021 est un autre motif de contentement. Enfin l'environnement recherche a été mis en avant (création de clusters internationaux d'excellence, stratégie nationale du numérique en santé, etc.), croissance des investissements en production et recherche de 17 % en 2020. Mais beaucoup reste à faire. Les industries du médicament, comme chaque année, souhaitent que leur contribution à l'Ondam ne soit pas « disproportionnée », même en temps de contrainte des comptes sociaux. Au-delà du bilan de cette année 2021 « véritablement exceptionnel », le Leem présente, comme en 2017, sa plateforme de propositions pour 2022. Premier axe : faire de la France le leader européen du médicament en soutenant massivement la recherche et l'innovation (La France est le quatrième producteur européen de médicaments). L'accent est mis notamment sur le décloisonnement entre recherche académique et recherche industrielle, sur le financement des biotechs françaises et sur la santé numérique. La future Agence d'innovation en santé qui doit voir le jour en 2022 devrait y contribuer. Deuxième objectif : faire de l'industrie pharma un fer de lance de la réindustrialisation. Cela passerait par une politique de relocalisation de la production des matières premières et des médicaments d'intérêt stratégique, la mise en place d'un guichet fiscal unique adapté aux PME et la formation de 8 000 alternants par an notamment. Peut mieux faire en ce qui concerne l'accès des patients aux traitements (3e axe) qui « doit devenir une priorité nationale ». Et le président du Leem de tacler : « La France est le seul des 5 grands pays européens à avoir connu une récession de son marché entre 2016 et 2019. Elle a même les prix nets les plus bas des cinq grands marchés et les délais d'accès les plus longs. ». Enfin, quatrième et dernier axe, rendre plus efficace et plus simple la politique du médicament. Pour articuler ces quatre axes, une « cohérence générale » est indispensable, comme l'a énoncé Frédéric Collet à plusieurs reprises.
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Le Leem souhaite faire de l'industrie pharma un fer de lance de la réindustrialisation
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Publié le 13/01/2022
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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