Les points faibles des CAR T-cells sont les effets secondaires et en particulier le syndrome de libération de cytokines appelé encore « orage cytokinique », dans les quelques jours suivant le traitement. « Cela correspond à la lyse massive de cellules tumorales, explique Eric Tartour, et par conséquent au relargage massif de cytokines conduisant à un syndrome inflammatoire systémique ; ce syndrome peut être à l’origine de neurotoxicité, voire des décès. On observe aujourd’hui avec les dernières générations de CAR T-cells environ 40% de grade 3. Cet effet secondaire commence à être bien connu et maîtrisé grâce à l’utilisation d’anticorps monoclonaux anti-cytokines ou de corticoïdes. La toxicité des CAR T-cells reste acceptable au regard du rapport bénéfices/risques et compte-tenu du contexte clinique (patients sans aucune autre option thérapeutique). »
Ces évènements indésirables doivent être anticipés et pris en charge dans le cadre d’une coordination parfaite entre l’unité clinique de thérapie cellulaire accueillant le patient en première intention, et l’unité de soins intensifs ou de réanimation médicale correspondante.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation