Faudrait-il créer des urgences gériatriques ? Sûrement pas, a répondu le Pr Jeannot Schmidt au cours d’un colloque qui s’est tenu en novembre dernier et dont les actes viennent d’être publiés : http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/dss63.pdf
Pour autant, la prise en charge des personnes âgées répond à des spécificités, comme l’illustrent les résultats de l’enquête nationale réalisée le 11 juin 2013 dans tous les services d’urgence de l’Hexagone. Les personnes de plus de 75 ans représentent 12 % des patients consultant aux urgences. Pour autant, leur arrivée n’est pas « automatique ». Près de la moitié d’entre eux ont demandé auparavant conseil à un médecin, un pharmacien. 25 % des 15-74 ans procèdent de la même manière. Dans 40 % des cas, l’orientation vers les urgences a été conseillée (17 % seulement pour le 15-74 ans).
La prise en charge se révèle également plus lourde avec davantage d’actes de biologie, d’imagerie et de passage par la salle des urgences vitales que les 15-74 ans. Logiquement, 56 % des personnes âgées sont hospitalisées après leur passage aux urgences (17 % des 15-74 ans). 8 % sont même pris en charge en soins intensifs.
Enfin, la durée de passage se révèle plus élevé. 60 % des plus de 75 ans demeurent plus de 4 heures contre 30 % des 15-74 ans. Cet allongement s’explique-t-il seulement par des tableaux médicaux plus lourds ?
Pour autant, la prise en charge des personnes âgées répond à des spécificités, comme l’illustrent les résultats de l’enquête nationale réalisée le 11 juin 2013 dans tous les services d’urgence de l’Hexagone. Les personnes de plus de 75 ans représentent 12 % des patients consultant aux urgences. Pour autant, leur arrivée n’est pas « automatique ». Près de la moitié d’entre eux ont demandé auparavant conseil à un médecin, un pharmacien. 25 % des 15-74 ans procèdent de la même manière. Dans 40 % des cas, l’orientation vers les urgences a été conseillée (17 % seulement pour le 15-74 ans).
La prise en charge se révèle également plus lourde avec davantage d’actes de biologie, d’imagerie et de passage par la salle des urgences vitales que les 15-74 ans. Logiquement, 56 % des personnes âgées sont hospitalisées après leur passage aux urgences (17 % des 15-74 ans). 8 % sont même pris en charge en soins intensifs.
Enfin, la durée de passage se révèle plus élevé. 60 % des plus de 75 ans demeurent plus de 4 heures contre 30 % des 15-74 ans. Cet allongement s’explique-t-il seulement par des tableaux médicaux plus lourds ?
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