Après des cas autochtones de dengue diagnostiqués ces dernières semaines en région Paca, plusieurs cas non importés de chikungunya ont été déclarés dans le Languedoc-Roussillon. Quatre adultes d'une même famille de Montpellier ont contracté le virus «alors qu'il ne rentraient pas de voyage», ont indiqué mardi la préfecture de l'Hérault et l'Agence régionale de santé (ARS). Âgés de 40 à 60 ans, ces quatre «cas autochtones» habitant le quartier de Saint-Clément (ouest) sont désormais guéris. Atteints de fièvre voici une semaine, ils ont consulté leur médecin de famille, et ont été traités au paracétamol, a indiqué l'ARS lors d'une conférence de presse.
Une enquête épidémiologique sera menée à partir de mercredi dans quelque 300 habitations de ce quartier. Des opérations de démoustication auront également lieu, le plan anti-dissémination de la dengue et du chikungunya passant du niveau 1 au niveau 3.
Selon un bilan de l'institut de veille sanitaire (InVS) diffusé lundi, il s'agit des premiers cas autochtones de cette maladie en France métropolitaine cette saison. Le premier cas en France avait été détecté en 2010 dans le Var. Entre le 1er mai et le 17 octobre 2014, 403 cas avérés de chikungunya ont été recensés par l'institut en France métropolitaine, tous importés.
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