Après avoir fait ses études à la faculté de médecine d’Edimbourg, Russell rejoignit son demi-frère à Alep en Syrie où il devint médecin de la factorerie. Parrallèlement, il décrivit en habile observateur les maladies qui sévissaient dans ce pays et notamment, la peste. De ses visites dans quarante lazarets, il tira un «Journal historique sur la peste à Alep dans les années 1761-1762 » Grand voyageur, il s’installa par la suite chez son frère, Claude, officier de la Compagnie anglaises des Indes Orientales à Visakhapatnam, sur la côte nord de l’Inde. La richesse de la faune et de la flore locale l’amenèrent, en plus de ses activités de médecin, à s’intéresser aux poissons mais surtout aux serpents. Il rédigea d’ailleurs pour le gouvernement de Madras un « Guide pratique pour distinguer les serpents venimeux ».
Rentré en Angleterre et devenu membre de la Société Royale de Londres, il publia un traité sur les serpents indiens devenu une référence pour les herpétologues. Un ouvrage qui marqua les esprits aussi par son format : mesurant 55 cm de haut, il pèse plus de huit kilos…
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