Alors que la Cour Européenne des droits de l’Homme a mis, en début de semaine, un terme définitif aux recours devant elle, le CHU de Reims s’est enfin décidé à organiser un conseil de famille autour de Vincent Lambert. La convocation est prévue pour le 15 juillet, soit plus d’un mois après la décision de la Cour européenne des droits de l’Homme venant attester de la validité de la procédure d’arrêt des traitements. Selon le courrier adressé par le Docteur Simon aux membres de la famille Lambert, il s’agit « d’engager une nouvelle procédure en vue d’une décision d’arrêt des traitements ».
Une décision que François Lambert, favorable à l’arrêt des soins prodigués à son oncle, a du mal à comprendre. Selon ses informations, il s’agit d’ « une nouvelle procédure collégiale, avec une nouvelle décision, et de nouvelles contestations possibles au tribunal ». Autrement dit, un retour à la case départ qu’il s’explique d’autant plus difficilement que « les docteurs Simon et Oportus étaient présents aux conseils de famille, ils avaient émis des avis motivés chacun de leur côté en décembre 2013 pour arrêter les traitements ». Or, d’après François Lambert, la procédure décidée par le CHU le 11 janvier 2014 tendant à mettre fin à l’alimentation et l’hydratation artificielles de Vincent Lambert, validée en juin 2014 par le Conseil d’État, aurait dû être reprise là où elle avait été stoppée en raison des recours juridiques. Outre le fait que « le CHU ne peut plus légalement (l’) annuler, il précise qu’elle « priverait les parents de Vincent Lambert de tout recours ». En creux, cela laisse augurer encore de longs et délicats échanges, médicaux et possiblement juridiques, autour de la situation médicale du patient rémois.
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