L’arsenal de lutte contre le paludisme devrait bientôt gagner une nouvelle arme : un vaccin. Destiné aux enfants en bas âge, et plus particulièrement en Afrique, le vaccin anti-palu Mosquirix®, mis au point par GlaxoSmithKline (GSK), a en effet obtenu, vendredi, un avis positif de la part de l’Agence européenne du médicament (EMA). Autrement baptisé « RTS,S », ce sérum expérimental est destiné « à immuniser les enfants âgés entre 6 semaines et 17 mois contre le paludisme et l’hépatite B », note l’agence. Celle-ci souligne qu’ « après des décennies de recherche sur la vaccination contre le paludisme, Mosquirix® est le premier vaccin contre la maladie à être évalué par une autorité de régulation ».
Pour rendre son avis, l’EMA s’est basée sur les résultats d’une étude texte réalisée, pendant plusieurs années, sur un échantillon de 15 500 enfants de sept pays africains particulièrement touchés par le paludisme. Publiée en avril, elle concluait à une protection limitée (des jeunes enfants), et moindre encore pour les bébés, mais le produit pourrait néanmoins protéger des millions de petits exposés au parasite transmis par les moustiques. « Nous avons enfin un vaccin contre le paludisme qui marche, mais il ne marche pas aussi bien que l’on espérait au début », a reconnu Nick White, patron de la recherche sur les vaccins à GSK. Le professeur de médecine tropicale a toutefois estimé qu’un « pas significatif » a été franchi.
Il ne reste plus au Mosquirix® qu’à recevoir les recevoir les recommandations de l’OMS avant de pouvoir être commercialisé.
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