7 étudiants sur 10 sont sexuellement actifs (72 %). Pourtant, pour eux, le préservatif n’est pas automatique. L’enquête de la mutuelle Heyme (anciennement Smerep) sur la santé des 16-28 ans, révèle en effet que 44 % d’entre eux utilisent un préservatif à chaque rapport sexuel. Pour les 57 % qui ont déjà oublié le préservatif lors d’un rapport, 18 % avançaient qu’ils n’en avaient pas, 16 % n’en avaient pas envie et 15 % l'ont oublié dans le feu de l’action.
Au-delà des cas d’oubli, 73 % des étudiants qui n’utilisent pas systématiquement un préservatif le font parce qu’ils ont un partenaire stable. Ceci étant, seuls 22 % se font dépister systématiquement à chaque changement de partenaire et près d’un étudiant sur cinq ne le fait jamais, principalement car ils estiment ne pas avoir pris un risque suffisant.
La contraception d'urgence répandue
Chez les étudiantes, une majorité (49 %) prend la pilule contraceptive. Chez celles qui déclarent ne pas l’utiliser, la plupart du temps (43 %) c’est parce qu’elles n’ont pas de rapports sexuels, mais 25 % justifient aussi ce choix par les impacts négatifs de la pilule sur leur santé. L’usage de la pilule est moins répandu chez les lycéennes (24 %).
L’enquête d’Heyme révèle aussi que la pilule du lendemain, ou contraception d’urgence, est bien connue des 16-28 ans puisque près d’une jeune femme sur deux dans cette catégorie d'âge (46 %) déclare y avoir déjà eu recours, 24 % chez les lycéennes. 23 % des sondées l’ont même déjà utilisé plusieurs fois. Le recours à l’IVG concerne, lui, 8 % des 16-28 ans, la proportion monte à 10 % sur la tranche 16-20 ans (4 % chez les lycéennes) et les plus de 24 ans.
Enquête Heyme avec OpinionWay, auprès de 841 étudiants âgés de 16 à 28 ans représentatifs, et 841 lycéens âgés de 14 à 22 ans représentatifs, interrogés en ligne du 11 avril au 12 mai 2019.
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