Où en est-on des traitements spécifiques du Covid ? Un document de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) mis à jour le 24 février fait le point.
Actuellement en France, quatre molécules bénéficient d’une autorisation d’accès précoce pour la prise en charge des personnes à haut risque de forme grave de Covid-19, rappelle l'ANSM. La liste comprend un antiviral administrable per os, le Paxlovid (nirmatrelvir PF-07321332/ritonavir, laboratoire Pfizer) et trois médicaments injectables à base d’anticorps monoclonaux antiviraux : le Xevudy (sotrovimab, laboratoire GSK), l’Evusheld (association de tixagévimab et de cilgavimab, laboratoire AstraZeneca) et le Ronapreve (association de casirivimab et d'imdevimab, laboratoire Roche), précise le communiqué de l'ANSM.
Ces molécules peuvent être utilisées soit en prophylaxie pré-exposition (Evusheld), soit en prophylaxie post-exposition (Ronapreve, uniquement chez les personnes exposées au variant Delta) soit en traitement curatif (Xevudy, Paxlovid, et Ronapreve uniquement pour les personnes infectées par Delta). Sachant que certaines d’entre elles, et notamment le Ronapreve, ont perdu en efficacité avec l’arrivée d’Omicron et ont désormais des indications restreintes.
Par ailleurs, concernant Evusheld « suite aux résultats des études cliniques, la prudence s’impose avant d’envisager une administration chez les patients à haut risque d’évènements cardiovasculaires », rappelle l’ANSM.
Le tableau ci-dessous récapitule pour chaque indication, les molécules disponibles au 24 février.
À cette date, près de 35 000 demandes de traitements spécifiques avaient été acceptées dont plus de 16 000 pour la prophylaxie ou le traitement curatif par Ronapreve, 14 000 pour la prophylaxie par Evusheld et respectivement 4 257 et 1 500 pour les traitements en curatif par Xevudy et Paxlovid.
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