Alors que le nouveau calendrier vaccinal est paru récemment, la Haute autorité de santé (HAS) a émis la semaine dernière, un avis qui fait le point sur les vaccinations à maintenir en cette période d’épidémie et de confinement.
Ne pas différer la vaccination des nourrissons
Pour les nourrissons, considérant que « tout retard exposerait à de graves conséquences pour la santé », la HAS appelle « à maintenir l’ensemble des vaccinations obligatoires » jugées « primordiales ». Elle préconise cependant d’adapter le déroulement des consultations pour limiter au maximum le risque de transmission du virus sur les lieux de soins (espacement des consultations, accueil de l’enfant avec un seul parent, aération des locaux, renforcement des mesures d’hygiène, etc.).
En miroir, Olivier Véran a incité les parents à ne pas déroger aux échéances vaccinales malgré le contexte actuel. « Si vous devez faire vacciner vos enfants faites-le ! », a-t-il ainsi déclaré lundi soir en s’exprimant plus largement sur la question de la continuité des soins.
Pas d'urgence pour les autres vaccins en population générale
En revanche, les autres vaccinations recommandées en population générale au-delà de l’âge de 2 ans peuvent être différées jusqu'à la levée des mesures de confinement, « à l’exception des situations qui requièrent une prévention par la vaccination autour d’un cas ou en post-exposition à la rougeole, la méningite, la coqueluche, la varicelle, etc. »
La HAS est également favorable au report jusqu’à fin mai du lancement de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière à la Réunion initialement prévu mi-avril.
La consommation de cannabis double le risque de décès cardiovasculaire
Santé mentale : l’Europe s’engage à Paris à travers des politiques transversales
La cancérogénicité du glyphosate se confirme chez le rat
Implant Nexplanon : de nouvelles recos de l’ANSM en cas de migration