Si l’EMA tend à encourager les schémas mixant vaccins à adénovirus et à ARNm, elle se montre plus prudente concernant l’utilisation successive de vaccins à ARNm différents. « Il existe moins de preuves sur les schémas de vaccination à ARNm hétérologues (et) les données de sécurité (…) sont actuellement à l’étude pour déterminer s’il existe un risque accru de myocardite », pointe-t-elle. Aussi, le régulateur européen invite à ne mélanger les vaccins à ARNm que face à des difficultés organisationnelles – « lorsqu’une augmentation de la flexibilité est nécessaire ».
En France, les schémas hétérologues à ARNm pourraient néanmoins s’imposer suite à une récente révision de la stratégie d’approvisionnement en vaccins. Comme annoncé par le ministère le 3 décembre, 800 000 (27 %) des 3,2 millions doses de Comirnaty commandées pour la ville seront en effet remplacées par du Moderna. En outre, face à un risque de myocardite, la HAS avait déjà encouragé le mois dernier à préférer Comirnaty chez les moins de 30 ans – même chez ceux ayant déjà reçu une ou deux doses de Spikevax
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