Est-ce le début de la fin pour la 8e vague de Covid-19 en France ? En semaine 43 (soit du 24 au 30 octobre), « la circulation du SARS-CoV-2 a continué de ralentir au niveau national », indique Santé publique France (SPF) dans son point épidémiologique Covid publié le 3 novembre.
Potentiellement impacté par le mouvement de grève de certains laboratoires de biologie médicale ayant suspendu la remontée des résultats des tests PCR, « le taux d’incidence au niveau national n’est pas interprétable », prévient SPF. Cependant, l’évolution d’indicateurs (taux d’incidence, de dépistage et de positivité) calculés à partir des tests antigéniques (TAG) seuls confirme que « la tendance épidémique demeure à la baisse », avec une diminution pour la deuxième semaine consécutive.
De même, les recours aux soins pour suspicion de Covid-19 ont fortement diminué dans les associations SOS Médecins (2 826 actes, soit -25 %), et aux urgences (3 591 passages, soit -25 %).
Au niveau hospitalier, la tendance à la baisse s’est également confirmée en semaine 43 avec 4 418 nouvelles hospitalisations comptabilisées (-34 %), dont 447 (-18 %) en soins critiques. Le nombre de décès à l’hôpital et en ESMS a également diminué pour la première fois cette semaine (397, -25 %).
Malgré ces indicateurs plutôt au vert, « la circulation du SARS-CoV-2 reste très active », tempère SPF, rappelant l'importance des mesures barrière et de la vaccination des plus fragiles.
Le sous-lignage BQ.1.1 en hausse
D’un point de vue virologique, « Omicron circule de manière quasi exclusive en France et son sous-lignage BA.5 reste omniprésent ». En métropole, il représentait 92 % des séquences interprétables de l’enquête Flash du 17 octobre avec une part croissante de BQ.1.1 (31 % en semaine 42 contre 20 % en S41, 16% en S40, 10 % en S39 et 2 % en S38).
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