Sur le site Air Liquide Medical Systems d'Antony (92), deux types de respirateurs, le T60 et l'Osiris, seront produits respectivement à 1 100 et 8 500 exemplaires. Pour le T60, les capacités ont été augmentées à 300 par semaine, avec une multiplication par 5 ou 6 de la capacité et un doublement de la ligne et un passage en trois équipes, décrit Eric Prades, chef du projet au sein d'Air Liquide : « Pour l'Osiris, on a démarré la production cette semaine comme prévu. On reçoit les ensembles mécaniques (assemblés sur le site PSA) de Poissy. Les premiers sont arrivés vendredi dernier. » Et de rappeler qu'un Osiris est composé de 300 composants approvisionnés par une centaine de fournisseurs. Quant à l'entreprise Schneider Electric, elle s'occupe des circuits patient, c'est à dire la partie qui relie le respirateur au patient: des tuyaux plastique, des embouts, des filtres. Là encore, même si 80 % des composants viennent de France, un travail important d'organisation est à mener pour faire venir ceux des autres pays dont la Chine. Concernant le recrutement, alors que plus de 700 personnes se sont portées volontaires, ont été retenus 320 opérateurs désormais à l'oeuvre, venant de l'atelier circuit patient de Schneider Electric, de l'atelier de PSA à Poissy et du nouvel atelier Osiris à Antony. Pour former tous ces opérateurs, une école de formation a été mise en place et forme les équipes au fur et à mesure. Selon Eric Prades, les compétences des opérateurs sont complémentaires pour mener à bien ce projet : « Valeo a amené sa compétence électronique, en force d'achat des composants électroniques et pour la conception de la carte électronique. PSA s'est positionné sur la mécanique à Poissy et tout ce qui a été achat mécanique. Schneider Electric a apporté sa compétence d'optimisation du processus de fabrication. Et à Air Liquide, nous avons amené notre connaissance du produit et de ses applications et du monde médical. »
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation