Selon un rapport publié le 19 novembre par l'OCDE, celle-ci souligne les pénuries de personnels de santé présentes pour faire face à l'épidémie dans de nombreux pays avant même le déclenchement de la crise sanitaire. Selon elle, « il est nécessaire de créer de nouvelles réserves de moyens que l'on puisse mobiliser rapidement en situation de crise : les pays doivent soutenir plus activement encore le secteur de la santé et les travailleurs de ce secteur ».
Autre critique formulée par l'OCDE, alors que la Norvège et la Finlande ont mieux réussi à maîtriser la contagion en dépistant et en traçant avec succès, les autres pays n'ont pas réussi à mettre en place une stratégie efficace de dépistage, de suivi des malades et de traçage des contacts. Et d'enfoncer le clou : « De nouveaux efforts logistiques sont nécessaires pour améliorer ce traçage des contacts et pour faciliter l'auto-isolement des personnes positives au coronavirus. » Quant à l'isolement des cas avérés dans les Ehpad, il reste difficile à appliquer, surtout parmi les patients atteints de troubles neurologiques.
L'OCDE n'est pas en reste pour les pathologies non-Covid : outre l'accès aux soins primaires et spécialisés qui doit être maintenu, avant même la pandémie, les délais d'attente pour les opérations chirurgicales avaient tendance à s'allonger dans la plupart des pays européens, « car la demande de ce type d'acte médical augmente plus rapidement que les capacités de prise en charge ».
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