Mardi 26 avril, 78 % des internes qui devaient travailler ont participé au mouvement, soit 21 600 junior doctors sur les 53 000 que compte la branche Angleterre du National Health Service. Le motif de la grève est le changement de leur horaire de travail et l’imposition d’un nouveau contrat de travail aux internes.
Le mouvement a conduit à annuler plus de 112 000 consultations et 12 500 opérations. Pour l’instant, tandis que la situation est extrêmement tendue, les négociations restent au point mort.
Les internes français seraient-ils aussi en burn out ? Après le suicide d’un jeune interne à l’AP-HM mi-février, l’Intersyndicat national des internes (Isni) lance une grande enquête sur le respect du temps de travail. En 2013, un interne francilien sur cinq n’était pas en mesure de prendre son jour de repos. Selon les syndicats, le repos de sécurité n’a jamais été respecté. Théoriquement, un interne ne peut pas travailler plus de 24 heures et a droit à une plage de récupération de onze heures.
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