Les indicateurs de la prise en charge des patients Covid ont flambé sur une semaine, avec 4 350 hospitalisations (+39,4%), 368 admissions en soins critiques (+29,6%), 542 passages aux urgences (+5,4%) et 208 décès (contre 463 la semaine du 18 juillet et 1 226 décès la semaine du 31 janvier 2022), selon le dernier bulletin Covid de Santé publique France. Le 5 septembre, le taux d'incidence était au plus bas, soit 166. Au 1er octobre, il est déjà remonté à 468. Toutefois, la part d'activité Covid dans l'activité totale des urgences n'est pour l'instant que de 1,2%. Le taux d'hospitalisation après passage aux urgences des patients Covid est de 32,8%. Le variant Omicron reste majoritaire dans les cas recensés. Pour rappel, 79% des Français ont reçu une primo-vaccination complète (54% millions de personnes ont reçu une dose) et 59% ont reçu en plus une dose de rappel (soit 40,7 millions de personnes). 19,6% de la population n'est pas vaccinée.
Nouveaux vaccins actualisés
Pour autant, la campagne de vaccination envers les personnes les plus fragiles, en plein rebond de l'épidémie, a repris le 3 octobre. Fabriquées à partir du variant Omicron, 8 millions de doses Moderna et Pfizer/BioNTech seront livrées à la France d'ici à la fin du mois d'octobre et 40 millions d'ici à la fin de l'année. Avec un message rassurant du ministère de la Santé : « L'arrivée de vaccins anti Covid adaptés aux variants en circulation ne rend pas leurs prédécesseurs obsolètes ». Selon les autorités sanitaires qui ne vont pas « mettre à la benne » les vaccins issus de la première souche, ces derniers restent utiles, même « s'il est préférable de se faire administrer une version actualisée car les vaccins bivalents sont les armes les plus efficaces pour lutter contre la maladie aujourd'hui ». Ce message de la tutelle permettra-t-il de relancer la vaccination ?
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