La feuille de route de la CNAM sur les CPTS inquiète les syndicats sur plusieurs points.
L'inclusion de la prévention dans les missions socles est massivement rejetée. « Quatre missions, c'est trop. Si on arrive à mettre en place les trois missions en deux ans, c'est déjà bien », résume le Dr Luc Duquesnel, patron des généralistes de la CSMF. Certains indicateurs sont contestés. Pour les soins non programmés, la CSMF estime que « la baisse du recours aux urgences est à revoir », en raison des disparités territoriales.
Sur le financement, les montants sont jugés « ridiculement bas » pour généraliser cette forme de coordination. « Quand on prétend vouloir mieux organiser les soins, on doit mettre autre chose que 90 millions d’euros », calcule le Dr Jean-Paul Hamon (FMF). « Il faudrait 400 millions d’euros pour les 1 000 CPTS », avance le Dr Philippe Vermesch, président du SML. MG France a identifié deux métiers incontournables : un technicien de l'informatique et un chargé des données de santé. « Les sommes proposées sont insuffisantes pour rémunérer ces postes », affirme son président Jacques Battistoni.
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