Malgré une incidence en hausse, la stéatose hépatique reste en mal de traitement. Parmi les médicaments actuellement disponibles citons :
› La Metformine, médicament princeps de l’insulino-résistance, elle n’a pas montré d’intérêt pour améliorer les lésions de stéatose hépatique.
› La vitamine E (tocoférol) : son innocuité au long cours n’est pas démontrée (risque d’AVC et de cancer de la prostate).
› Les statines et Oméga 3 : ils améliorent la stéatose mais ni l’inflammation, ni la fibrose.
L’arsenal thérapeutique actuel est donc limité et les espoirs se tournent vers le futur :
› L’acide obéticholique : malgré de bons résultats, il est mal toléré.
›Le GFT 505, double agoniste des PPAR alpha et delta, améliore le profil lipidique
et hépatique. Un essai de phase 2 B est en cours chez des patients atteints de NASH sans cirrhose.
› L’inhibiteur de la 11 bêta HSD1 (une enzyme impliquée dans l’obésité abdominale) améliorerait la stéatose selon une étude préliminaire.
› Le simtuzumab, anticorps monoclonal IV, anti-fibrosant, a fait l’objet de deux essais dont les résultats ne sont pas encore connus.
›Les analogues du GLP1 amélioreraient le profil hépatique mais il n’y a pas encore de données histologiques.
›Par ailleurs, les prébiotiques et probiotiques qui modifient le microbiote intestinal semblent une piste à suivre.
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